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L’inflammation, ou réaction inflammatoire, est un processus naturel qui se met en place quand l'organisme subit une agression : chimique, toxique, microbienne, traumatique. Elle est indispensable à notre organisme, en permettant l’élimination des agresseurs et la réparation des lésions.1
Dans certaines conditions, cette inflammation peut se retourner contre notre organisme et rentrer dans une phase anormale pendant plusieurs semaines, plusieurs années voire toute la vie. On parle alors de maladie inflammatoire chronique.
L'inflammation est la réponse immédiate de l'organisme à une lésion de ses tissus, causée par une agression chimique, toxique, microbienne ou traumatique. Le processus inflammatoire se caractérise par des rougeurs, des gonflements, une augmentation de la température, et des douleurs.
La réaction inflammatoire est le plus souvent locale, avec une mobilisation de cellules, notamment les globules blancs. Localement, les globules blancs sécrètent des molécules qui provoquent une dilatation des vaisseaux ; cette dilatation permet l’afflux d’autres cellules qui viennent aider à lutter contre l’agression. Si l’inflammation n’est pas contrôlée, le système de défense devient de plus en plus actif et la réponse du système immunitaire se déclenche.1
L'inflammation est indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. Sans elle, les plaies et les infections ne pourraient guérir. L'inflammation peut être aigüe ou chronique.
L'inflammation aiguë est le mécanisme de défense de l'organisme face aux agressions extérieures. Elle se met en place très rapidement. Les principaux intervenants sont les cellules capables de détruire l’agresseur. Une fois l’agression contrôlée, le tissu est réparé et l’inflammation prend fin.2
L’inflammation chronique intervient lorsque l’inflammation n’est pas contrôlée et persiste dans la durée. Dans ce cas, les mécanismes de défense font appel à des mécanismes immunitaires plus spécifiques. Elle doit parfois être contrôlée par des médicaments.2
Des millions de personnes souffrent de maladies inflammatoires chroniques. Ces maladies peuvent se déclarer à tout âge et quelle que soit l’origine ethnique ou géographique.
Une maladie inflammatoire se définit par une inflammation persistante, chronique d'un ou de plusieurs organes. Les maladies inflammatoires peuvent toucher la plupart des organes et tissus du corps humain : système digestif, système nerveux, épiderme, articulations...
Les maladies inflammatoires chroniques sont multiples, souvent invalidantes et entraînent une prise en charge généralement lourde.
Le seul moyen de détecter une inflammation chronique est de poser son diagnostic, via une évaluation médicale comprenant un examen clinique et biologique (ex. analyses de sang).
Les maladies inflammatoires chroniques peuvent être cutanées, articulaires et intestinales. Les personnes qui en sont atteintes éprouvent souvent de la souffrance et peuvent subir d’importantes gênes et restrictions dans leur vie quotidienne.
Le retentissement sur la vie sociale, familiale et professionnelle des patients et de leur entourage, est significatif, d’autant plus lorsque certaines de ces maladies coexistent. L’impact psychologique est également important et vient alourdir le fardeau des souffrances physiques récurrentes.
Les maladies inflammatoires chroniques peuvent aussi entraîner des complications telles que des crises cardiaques, des AVC (accidents vasculaires cérébraux), des embolies pulmonaires, des phlébites, des fractures de la hanche, du diabète ou encore des maladies pulmonaires obstructives chroniques3.
Les maladies inflammatoires chroniques cutanées, ou dermatoses inflammatoires chroniques, sont multiples, mais parmi les plus fréquentes se trouvent le psoriasis et la dermatite atopique.
Le psoriasis est une maladie caractérisée par des plaques bien délimitées, rouges, en relief, et recouvertes de squames blanchâtres, ou d’une fine pellicule argentée qui se détache facilement.
On estime que 2 % de la population française est atteinte de psoriasis. C’est une maladie pouvant survenir à tout âge, avec un pic d’apparition entre 20 et 40 ans. Environ un tiers des cas se déclarent avant 20 ans, y compris chez des sujets très jeunes4.
Le psoriasis n’est pas une maladie exclusivement cutanée et certaines formes de la maladie sont très handicapantes. Environ 20 % des cas de psoriasis sont considérés comme modérés à sévères et entraînent un impact significatif sur la qualité de vie des patients.4 Certaines formes graves de psoriasis peuvent nécessiter une hospitalisation, c’est le cas lorsque les lésions cutanées atteignent plus de 90% de la surface corporelle.4
Le psoriasis peut aussi s’étendre aux articulations ; on parle alors de rhumatisme psoriasique.
Parmi les autres dermatoses inflammatoires, la maladie de Verneuil concernerait environ 1 % de la population française5. Pour les personnes touchées, c’est un réel handicap : d’après une enquête Harris Interactive de mars 20156, la douleur est la principale gêne au quotidien, avec un niveau moyen de 7 sur une échelle allant de 0 à 10. La maladie s’accompagne aussi de conséquences importantes sur la mobilité, la vie quotidienne et la pratique des loisirs.
Malgré cela, les malades souffrent très souvent d’un retard de diagnostic : il leur faut en moyenne attendre sept à huit ans avant que le bon diagnostic ne soit posé5.
La dermatite atopique, aussi appelée eczéma atopique, est une autre maladie chronique inflammatoire de la peau. Elle se développe prioritairement chez le nourrisson et l’enfant, mais peut persister voire apparaître parfois chez l’adolescent et l’adulte. Elle est caractérisée par une sécheresse cutanée associée à des lésions de type eczéma (rougeurs et démangeaisons, vésicules, suintement et croûtes) qui évoluent par poussées. Environ un enfant sur 10 est atteint de dermatite atopique7.
Les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) sont un groupe de maladies auto-immunes et inflammatoires qui peuvent notamment toucher les articulations des mains, des poignets et des genoux.8
Ces maladies sont la conséquence de l’activation du système immunitaire qui dépasse son rôle de défense contre les agents extérieurs pour s’attaquer aux propres cellules de l’organisme et détruire les tissus sains9. Certaines sont caractérisées par l'existence dans le sang d'auto-anticorps10 (des anticorps qui s'attaquent anormalement aux propres cellules de l'organisme d'un individu et non à des agents pathogènes), on parle alors de maladie auto-immune.
Les principaux rhumatismes inflammatoires chroniques sont la polyarthrite rhumatoïde, les spondyloarthrites dont la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique11.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire sévère qui touche les articulations. Celles-ci se détruisent progressivement, pouvant entraîner d’importants handicaps. Les vingt dernières années ont connu un essor considérable des traitements, permettant dans la plupart des cas une amélioration notable des symptômes et parfois même, une rémission complète prolongée. Les recherches se poursuivent activement dans le but d’obtenir davantage de rémissions prolongées et, à terme, l’éradication de la maladie.
Il existe des gènes de prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde, situés dans différentes régions du génome. Mais un ensemble de facteurs environnementaux sont également propices au développement de la polyarthrite rhumatoïde :
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, également appelées MICI, regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH). Elles se caractérisent par une inflammation de la paroi d’une partie de l’intestin en raison d’une dérégulation du système immunitaire intestinal13.
Les MICI sont le plus souvent diagnostiquées entre 20 et 30 ans. Toutefois, elles peuvent se déclarer à tout âge et 15 % des cas concernent des enfants. Chez environ 15 % des patients, les crises sont sévères : leur intensité peut conduire à l’hospitalisation, l’arrêt de l’alimentation et un traitement par perfusion pendant quelques jours 13.
L’incidence de ces maladies augmente avec le niveau de développement socio-économique des pays13, les incidences les plus importantes sont constatées dans les pays industrialisés, notamment en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis.
S’il n’existe pas de traitement pour guérir les MICI, les médicaments actuels permettent la plupart du temps, un contrôle durable et une qualité de vie satisfaisante en dehors des poussées inflammatoires13.La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique du tube digestif. Elle provoque une inflammation et un épaississement de la paroi, ainsi que des ulcères et, parfois, des fissures et des perforations. Ces lésions peuvent affecter l’ensemble du tube digestif, de l’œsophage au rectum. Évoluant par poussées, la maladie de Crohn se traduit par des maux de ventre et des diarrhées qui peuvent persister plusieurs semaines. Lorsqu’elles durent, ces poussées peuvent entraîner fatigue, anémie, dénutrition et perte de poids.14
En France, la maladie de Crohn touche environ 60 000 personnes (soit une personne sur mille). Un peu moins de 4000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.14
Lorsqu'elle n’affecte que le gros intestin, elle se traduit plutôt par des diarrhées, la présence de sang dans les selles et des maux de ventre. Lorsqu’elle ne touche que la fin de l’intestin grêle, elle se traduit plutôt par des douleurs dans la partie basse du ventre située à droite, des nausées et des diarrhées.14
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire chronique du gros intestin et du rectum. Elle provoque une inflammation, des ulcères et une fragilité de la partie la plus superficielle de la paroi interne du côlon et du rectum. Elle est le plus souvent diagnostiquée chez des personnes âgées de 30 à 40 ans, mais elle est parfois observée chez des enfants et des adolescents. Les hommes et les femmes sont touchés en égale proportion. En France, la rectocolite hémorragique touche environ une personne sur 1000.15
La rectocolite hémorragique se traduit principalement par de la fatigue, des maux de ventre, le besoin impérieux et fréquent d’aller aux toilettes, souvent sans résultat ou pour faire de petites quantités de sang ou de glaires sanguinolentes. Une personne atteinte peut ressentir le besoin d’aller aux toilettes jusqu’à 20 fois dans une journée.15