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La première étape du traitement d'une maladie consiste à en déterminer les causes. Il faut répondre à de nombreuses questions pour parvenir à comprendre ce qui est nécessaire pour mettre au point de nouveaux traitements.
Dans les laboratoires modernes, des outils sophistiqués sont utilisés pour faire la lumière sur ces questions. Ces outils sont conçus pour découvrir les racines moléculaires de la maladie et mettre en évidence les différences entre les cellules saines et les cellules malades. Les chercheurs utilisent souvent plusieurs approches pour dresser un tableau détaillé du processus pathologique.
Chez Amgen, nous repoussons les limites de la science pour découvrir ce qui n’est pas encore connu... Nous cherchons à guérir ce qui ne peut être guéri.
Découvrir ce qui n’est pas encore connu...
Nous repoussons les limites de la science en recherchant de nouvelles méthodes, outils et plateformes technologiques. .
Nous analysons l'immensité des données génétiques et humaines... .
afin d'acquérir de nouvelles connaissances sur les maladies et traitements..
Nous cherchons à guérir ce qui ne peut pas être guéri, à combattre les maladies incurables..
Nous apportons le meilleur de la biotechnologie - pour rendre une nouvelle science possible en découvrant et développant de nouveaux moyens de cibler les maladies..
Nous utilisons l'intelligence artificielle et le machine learning pour concevoir des médicaments de précision et faire progresser la science plus rapidement que jamais..
Nous privilégions la diversité pour élargir notre vision sur les défis les plus urgents pour les patients..
Nos collaborateurs sont nos plus grandes inspirations, notre motivation pour accomplir notre mission auprès des patients..
Chez Amgen, nous découvrons ce qui n'est pas encore connu, pour combattre les maladies les plus graves. .
Notre recherche et développement : pour chaque patient, une solution..
Les outils suivants aident les chercheurs à mieux comprendre le développement des maladies :
En cultivant des cellules saines et malades, les chercheurs peuvent étudier les différences dans les processus cellulaires et dans l’évolution des protéines.
Les gènes et les protéines que l'on trouve chez l'homme peuvent également se retrouver chez d'autres espèces. Les fonctions de nombreux gènes humains ont été révélées par l'étude de gènes parallèles dans d'autres organismes.
La communauté scientifique génère quotidiennement d'énormes volumes de données biologiques. La bio-informatique permet d'organiser ces données afin d'obtenir une image plus claire de l'activité des cellules normales et malades.
Il s'agit de substances, souvent des protéines, qui peuvent être utilisées pour mesurer une fonction biologique, identifier un processus pathologique ou déterminer les réponses à une thérapie. Ils peuvent également être utilisés pour le diagnostic, le pronostic et l'orientation du traitement.
La protéomique est l'étude de l'activité des protéines dans une cellule, un tissu ou un organisme donné. Les changements dans l'activité des protéines peuvent éclairer le processus de la maladie et l'impact des médicaments étudiés.
Le terme "cible" fait référence à la molécule spécifique de l'organisme qu'un médicament est censé affecter. Par exemple, les antibiotiques ciblent des protéines spécifiques que l'on ne trouve pas chez l'homme mais qui sont essentielles à la survie des bactéries. De nombreux médicaments contre le cholestérol ciblent des enzymes que l'organisme utilise pour fabriquer du cholestérol.
Les scientifiques estiment qu'il existe environ 8 000 cibles thérapeutiques susceptibles de servir de base à de nouveaux médicaments. La plupart sont des protéines de différents types, notamment des enzymes, des facteurs de croissance, des récepteurs cellulaires et des molécules de signalisation cellulaire. Certaines cibles sont présentes en excès en cas de maladie, et l'objectif est donc de bloquer leur activité. Cela peut être fait par un médicament qui se lie à la cible pour l'empêcher d'interagir avec d'autres molécules dans le corps. Dans d'autres cas, la protéine cible est déficiente ou manquante, et l'objectif est de l'améliorer ou de la remplacer afin de rétablir une fonction saine. La biotechnologie a permis de créer des thérapies similaires ou identiques aux molécules complexes dont l'organisme a besoin pour rester en bonne santé.
L'étonnante complexité de la biologie humaine fait qu'il est souvent difficile de trouver et choisir la bonne cible. Il arrive qu’après de nombreuses années de recherche et d'essais cliniques, la cible qui avait été choisie ne donne pas les résultats escomptés. Pour réduire ce risque, les scientifiques tentent de prouver la valeur des cibles par des expériences de recherche qui tentent de démontrer le rôle de la cible dans le processus de la maladie : l’objectif étant de vérifier que l’activité de cette cible à est à l’origine de l’évolution de la maladie.
Une fois la cible définie, l'étape suivante consiste à identifier un médicament qui aura un l’impact souhaité sur cette dernière. Si les chercheurs décident d'utiliser un composé chimique, ils recourent généralement à une technologie appelée "criblage de médicaments". Grâce à des systèmes automatisés, les scientifiques peuvent rapidement tester des milliers de composés pour voir lesquels interfèrent avec l'activité de la cible. Les composés qui semblent être les plus efficaces sont soumis à des tests supplémentaires pour trouver un composé principal ayant le meilleur potentiel pour devenir un médicament.
En revanche, les produits biologiques sont conçus à l'aide du génie génétique. Si l'objectif est de fournir une protéine manquante ou déficiente, le gène de cette protéine est utilisé pour fabriquer une version recombinante de la protéine à administrer aux patients. Si l'objectif est de bloquer la protéine cible à l'aide d'un anticorps, une approche courante consiste à exposer des souris transgéniques* à la cible afin d'inciter leur système immunitaire à produire des anticorps contre cette protéine. Les cellules qui produisent ces anticorps spécifiques sont ensuite extraites et manipulées pour créer une nouvelle lignée cellulaire. Les souris utilisées dans ce processus sont génétiquement modifiées pour produire des anticorps humains, ce qui réduit le risque de réactions immunitaires chez les patients.
* Ces expériences se déroulent dans un respect strict des règles de l’expérimentation animale en vigueur dans les pays où est effectuée cette recherche.
Une fois qu'un médicament expérimental prometteur a été identifié, il doit subir des tests approfondis avant de pouvoir être étudié chez l'homme. De nombreuses études sur la sécurité des médicaments sont réalisées à l'aide de lignées cellulaires conçues pour activer les gènes souvent responsables des effets secondaires. Les modèles de lignées cellulaires ont permis de réduire le nombre d'animaux nécessaires aux tests et d'accélérer le processus de développement des médicaments. Certains tests sur les animaux sont encore nécessaires pour s'assurer que le médicament n'interfère pas avec les fonctions biologiques complexes que l'on ne trouve que dans les formes de vie supérieures.
Si les études précliniques d'un médicament ne révèlent aucun problème de sécurité grave, les chercheurs peuvent demander l'autorisation réglementaire de procéder à des essais cliniques sur l'homme. La recherche clinique comporte trois phases, et un médicament doit satisfaire à des critères de réussite à chaque phase avant de passer à la suivante.
Tests sur 20 à 80 volontaires sains et, parfois, sur des patients. Les principaux objectifs sont d'évaluer la sécurité et la tolérabilité et d'explorer le comportement du médicament dans l'organisme (combien de temps il reste dans l'organisme, quelle quantité de médicament atteint sa cible, etc.)
Études portant sur 100 à 300 patients. Les objectifs sont d'évaluer si le médicament semble efficace, d'étudier plus précisément sa sécurité et de définir la meilleure posologie.
Études plus larges impliquant de 500 à 5 000 patients (et parfois plus), en fonction de la maladie et de la conception de l'étude. Des essais de très grande envergure sont souvent nécessaires pour déterminer si un médicament peut prévenir de mauvaises conséquences pour la santé. L'objectif est de comparer l'efficacité, la sécurité et la tolérabilité du médicament testé avec un autre médicament ou un placebo. Un placebo est un traitement qui n’a aucune action spécifique sur le trouble qu’il vise à soulager. Il peut être totalement dépourvu de propriétés thérapeutiques (comme une gélule vide) ou avoir une action qui n’a aucun rapport avec le trouble à traiter (comme de la vitamine C prescrite à un patient grippé)1
Si le médicament testé présente des avantages évidents et des risques acceptables au cours de la phase 3, l'entreprise peut déposer une demande d'autorisation de mise sur le marché. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) évalue les nouveaux médicaments. Dans l'Union européenne, c'est l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) qui assume cette responsabilité. Les autorités réglementaires examinent les données de toutes les études et décident si les avantages du médicament l'emportent sur les risques qu'il peut présenter. Si le médicament est approuvé, les régulateurs peuvent encore exiger un plan de réduction des risques pour les patients. Un plan de surveillance des effets secondaires chez les patients est également requis.
Une entreprise peut continuer à mener des essais cliniques sur un médicament approuvé pour voir s'il fonctionne dans d'autres conditions spécifiques ou chez d'autres groupes de patients, et des essais supplémentaires peuvent également être exigés par les organismes de réglementation. Ces essais sont connus sous le nom d'études de phase 4.
L'ensemble du processus de développement d'un médicament prend en moyenne 10 à 15 ans. Très peu de médicaments expérimentaux parviennent à franchir tous les obstacles qui se dressent sur leur route.
L'une des premières décisions clés dans la découverte de médicaments est de savoir s'il faut poursuivre une cible en utilisant un composé chimique à petites molécules ou un produit biologique à grandes molécules. Chacune de ces méthodes présente des avantages et des inconvénients.
Les petites molécules peuvent être conçues pour traverser les membranes cellulaires et pénétrer dans les cellules, de sorte qu'elles peuvent être utilisées pour des cibles à l'intérieur des cellules. Certaines peuvent également traverser la barrière hémato-encéphalique pour traiter des maladies psychiatriques et d'autres maladies du cerveau ainsi que des tumeurs qui migreraient au sein du système nerveux central. Les produits biologiques ne peuvent généralement pas traverser les membranes cellulaires ni pénétrer dans le cerveau. Leur utilisation est largement limitée aux cibles qui se trouvent à la surface des cellules ou qui circulent à l'extérieur de la cellule. La plupart des grandes molécules restent plus longtemps dans l'organisme, ce qui nécessite des dosages moins fréquents.